cas j’ai pu interroger les personnes mêmes qui avaient pris part à leur établissement.
Pour ce qui est des sources documentaires, outre les écrits plus ou moins anciens qui existent sur le Labrador et l’île d’Anticosti, j’ai eu l’avantage d’avoir sous les yeux, en composant ce volume, toutes les archives ecclésiastiques du territoire compris dans la Préfecture du golfe Saint-Laurent.
Et puis, j’ai interrogé tous les missisonnaires actuels du pays labradorien, et beaucoup des anciens missionnaires. Depuis deux années, je n’ai pas cessé d’entretenir une correspondance très active soit avec ces ecclésiastiques, soit avec des habitants du Labrador et de l’Anticosti, dans le but de me procurer tous les détails qui pouvaient m’être utiles. Je ne saurais dire, en particulier, combien je suis redevable, pour de précieux renseignements, à l’annaliste du Labrador, M. P. Vigneau, qui, depuis un tiers de siècle peut-être, enregistre tout ce qui se passe d’intéressant dans la région du golfe Saint-Laurent.
Du reste, si je tiens à indiquer ici à quelles sources authentiques j’ai puisé mes informations, ce n’est pas seulement pour que l’on sache que j’ai fait mon possible afin de mériter la confiance du lecteur ; c’est aussi pour témoigner ma reconnaissance à tous ceux qui m’ont aidé à exécuter l’œuvre que j’avais entreprise.
Et ceux qui se sont mis ainsi à ma disposition, ce sont tous ceux à qui j’ai demandé leur concours. Il m’est agréable de dire ici que toutes les portes où j’ai frappé se sont ouvertes devant moi. Évêque, « roi » — j’entends le roi de l’Anticosti, M. Menier — missionnaires, officiers des