Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

z\t(\t20\t) SCENE III. SOBESM, ANOÉLA. A N G É L A. Oui, cours après lui. Quant à moi , je l’éviterai dorénavant plutôt que de le chercher.\tv 8OBESKi,en riant, , Eh bien , ma chère Angéla , voua fierez-vous encore aux démonstrations amicales d’un fou? ANOÉLA. Ah ! cher Major, n’en parlons plus. s o b e s K i. Celui-ci met de l’énergie dans l’expression de sa tendresse : comme il vous serrait étroitement dans ses bras !\t•\t. a h G é L A. J’ai manqué en perdre la respiration.\t. soBfcsxi , qjant toujours. Sans le cri effrayant que fous avez poussé , je n’aurais pas songé à vous secourir.\tz ANGÉLA. J’en suis encore toute étourdie. Quel dommage cepen¬ dant ! avec une vivacité comme la sienne et une chaleur d’expression si communicative , il était né pour plaire aux femmes. • o b b s Kl. Quand cesserez tous de vous donner des ridicules. ANGÉLA.\t' f Qu’appelez-vous , des ridicules? s o b e s k i. Sans doute ; une femme bien née va-t-elle , comme une écervelée, se jeter au Col du premier flatteur qu’elle ren¬ contre ?... À N G É L A. Mon sexe aime la louange ; c’fst une faiblesse.•• Au reste , il ne tient qu’à vous de me fixer pour la vie. Nous nous convenons sous tous les rapports. Je n’ai pas oublié la pro¬ messe de mariage que vous m’avez faite, et si vous voulez terminer , je vous jure une fidélité à toute épreuve. . .\tS o B E s k I. A toute épreuve. (Apart.} Il ne faut pas faire de serment pour m’en convaincre. r »\tA N 6 É L A. Est-ce une affaire décidée ?\t. ' S O B E s K I. Ma foi , c’est qtie le màriiagfe est une action décisive. Il est bien 'naturel de temporiser avant de s’engager sur un champ de bataille où l’on se permet tant de ruses de guerre»