Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/21

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< ( 21 ) i A E G £ L A. Vous m'impatiente* avec vos temporisations .Depuis vingt- cinq ans, n’avez-vous pas eu le temps de méditer les préli¬ minaires du traité qui doit nous unir ! Pour peu que cela dure encore, vous mourrez vieux garçon , et moi, je serai la victime de ma complaisance. SOBESKI. Allons f appaisez-vous j notis en parlerons à mon retour dans ma citadelle. Maintenant occupons-nous de l'affaire qui nous amène ici. On est allé au-devant du grand Maré¬ chal ; c'est de lui que dépend la destinée de Frédéric. 11 est à craindre que Ladislas ne vienne L'enlever à sa famille pour lui faire subir la peine qu'il a encourue par sa désertion.

  • \tANGELA.

Je le crains. 8 O B B S K I. Donasko et Paulina ont demandé qu'il fût jugé par nous , et que sa garde fût confiée à sa famille. ANGELA. Le maréchal s’y opposera.... D'ailleurs, qui voudra s'en

harger ?

sobeski. N’avons-nous pas des châteaux inabités où il serait possi- Je de le reléguer. Ma citadelle par exemple... ANGELA. Gardez-vous en bien, ou je renonce au mariage.•• Oh ! ion dieu ! le voici. Fuyons, cher Major 5 je crains les accès e sa tendresse.\t* s o B s 8 k 1. Comme vous tremblez !\t, A N G É L A. J'en ai maintenant une peur épouvantable. SCENE I V. ANGÉLA , SOBESKI, PETERS. PETERS, accourant. Fuyez , voilà mon pauvre maître. - A n o A’ x a, Zenez , Sobeski. SOBESKI- 'ourquoi l'éviter ? A K\tL A.\t’. renez 9 vous dis-je , pour Pamour de moi. 8 0 b b s k î, t’accompagne en riant. Liions 9 pour l'amour de vous. lia sortent par une porte, Frédéric entre par une antre.