Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/23

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( a3 ) FRÉDÉRIC. Dans l’état où je suis ! insolent ! petersj à part. I) me fait peur.

  • \tr b s d É r i c.

Regarde-moi. V\tPETERS.\t/ Je vous regarde.

  • \tP I É D’É tic.

Ai-je l’air d’un fou ? P B TE R S»\t' Mais non , pas trop* f i i d É r i c, Ils le disent pourtant. PETERS. C’est une calomnie. p r i d Hic. Ils prétendent que je suis un lâche. PETERS. Le sanglier que tous avez tué tantôt n’en dirait pas autant. Mais ne les écoutez pas ; ce sont des méchans , des envieux- tous leurs discours prouvent bien qu’ils n’ont pas le sens com¬ mun. Ce n’est pas à moi qu’on en ferait accroire ainsi. FRÉDÉRIC.\t, Alors tu vois bien que je n’ai pas besoin de surveillant? Retire-toi î PETERS. Mais > monseigneur. Frédéric, en colère. Faut-il que je te chasse pour me faire obéir. Auguste paraît dans le fond du théâtre. Frédéric l’aperçoit> et dit ’ avec joie :\t. Ah ! c’est mon frère 2\t' SCENE VI. FRÉDÉRIC , AUGUSTE , PETERS. riTBRs, vase rangerprès d’Auguste , et lui dit bas : Méfiez-vous en. Auguste , avançant quelques pas, et considérant Frédéric. Frédéric , méconnais-tu Auguste , ton frère? Frédéric fait à son tour quelques pas et invite son frère à avancer. Auguste hésite encore ; Péters cherche à le retenir. Frédéric, yi- vement ému , anime sa pantomime. Il fait un pas de plus Auguste en fait un autre. Frédéric lui ouvre les bras, Auguste n’y tient plus et va s’y précipiter. Les deux frères s’embrassent étroitement.