Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/25

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v n édé m c j se concentrant Bien , bien. PETERS. Voilà un bon frère* AUGUSTE* Mes pressentimens seraient-ils fondés? serait-il vrai que ta raison?... F H < D É R I C, On fa trompé, te dis»je. Vas , laisse-moi à mon malheur. AUGUSTE. Je ne peux croire que la démence ait égaré ton esprit* r R b d é a i c. Tu es dans l’erreur. Je suis un insensé... Dans ce moment, où je sens plus que jamais le poids du malheur qui m’accable, j’éprouve des transports que je retiens à peine. Mon esprit s’échauffe , mon imagination s’exalte, les convulsions du désespoir agitent mon âme et dissipent la faible lueur dr raison qui est venue m’éclairer. Je sens les approches d’une crise terrible... Adieu , Auguste 5 aime toujours ton frère , et plains son désastre. Adieu 1 garde-toi de me suivre* Il sort précipitamment en repoussant Auguste qui veut le suivre. AUGUSTE. ' Sois-le, Péters ; songe que tu deviens responsable des ac¬ cidens qui pourraient lui arriver. 1 PETERS. Oui, monseigneur | je vole sur ses traces. Je croîs qu’à présent je n’en aurai plus si peur. (// sort en courant) S C E N E V I I. AUGUSTE. Dans quel trouble il me laisse ! Quel étrange assemblage de démence et de raison !... Ah ! du moins j’ai la certitude qu’il ne me hait pas ; j’avais besoin de cette assurance , et mon cœur, en partageant sa peine , est à moitié soulagé du sentiment douloureux dont cette pensée l’accablait.Mais j’en¬ tends des signes d’allégresses ; le grand Maréchal arrive , il va paraître... Nouvelles craintes pour moi , nouveau danger pour mon malheureux frère ! Marche* brillante. Elle est ouverte et fermée par les soldats qui corn- posent lu garde de Ladislas. Frédéric, D