Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/28

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( a8 )\t. de ses rejetons; Si pavais dans la mienne un être souillé d’une pareille bassesse , fort de ma conscience , et vainqueur du préjugé., vous me verriez moi-mème solliciter la punition du coupable* PAULINA. Quel bruit ! c’est Péters ; que vient-il nous annoncer? S C E N E I X. Les Précédens, PETERS. PETERS. AH ! madame , la folie deM. Frédéric prend à chaque ins¬ tant un caractère plus alarmant ; je n’en peut plus venir à bout* D O U A S K Ô. Où tend ce préliminaire ! PETERS. Je me promenais tout-à-l’heure avec lui , dans le parc. Il paraissait tranquille... Tout-à-coup il voit passer des villa¬ geois qui allaient se divertir , il vole à leur rencontre , se mâle parmi eux; donne sa bourse aux ménétriers; prend deux jeunes filles sous le bras ; invite les autres de le suivre ; fait signe aux garçons de venir se régaler au château , et, malgré mes efforts , il entraîne ainsi tout le village. PAULINA. Quoi ! tous ces gens-là vont venir nous importuner. PETERS. En vérité , madame , je n’ai pu l’en empêcher. angéla, en riant. Voilà un trait de folie assez original. PAULINA. Je ne veux pas recevoir ces gens-là ; va fermer les portes. LADISLAS. Pourquoi, madame ? non , non , laissez les entrer. Je vou¬ lais voir Frédéric ; je le jugerai mieux peut-être au.milieu de cette foule que dans un tête-à-tête.v ANGÉLA. C’est un bal impromptu qu’il donne à son général j s’il y a de l’intention, il faut lui en savoir gré. PETERS. Entendez-vous la musique ? Le voici. SC^NE X. Les Précédens , FRÉDÉRIC, Vassaux. Frédéric parait entre deux filles qu’il tient sous le bras, et suivi par ica vassàux qui entrent en dansant et qui portent des fleurs. Le marié et sa femme sont parées avec pins d’élégance que les antres,