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Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/40

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(4*\t. A N G É L A. ' Vous n’avei pas su le prendre par son faible. J’en fais mon affaire : je vais le trouver, il ne résistera pas à la force des , raisons que je lui donnerai. Venez , Major , je veux, pour .\tvous punir de vos railleries^, que vous soyez témoin de ma victoire. ( Elle emmène Sobeski, ) S C E N E I I I. ' A'ü G U S T E, • ' O mon frère ! loin de moi les avantages que me promet la fortune, si je ne dois les recueillir qu’au prix de ton honneur et de ton existence.... J’aperçois'ma mère , ne perdons pa« un instant, et cherchons Amélie. SCENE IV. P A U L I N A, D O N A S K O. ( Eaulina marche lentement et paraît méditer quelque chose. ) ,\tdonasko,\t' Plus je vous considère , et plus vous m’étonnez. Quel som¬ bre chagrin s’est tout-à-coup emparé de votre âme ! p A u L î N A» Je suis agitée par les plus noirs pressenti tntns, et je lutte, avec effroi, contre les impulsious diverses qui se partagent mon cœur, donasko. D’où peuvent naître ces nouvelles alarmes ! p a u L I N A. Avez vous remarqué $vec quelle constante persévérence Frédéric exhale sa haîne contre moi ?' \\tDONASKO. Cela doit-il vous surprendre? il ne peut ignorer votre aver¬ sion pour lui , et un fou revient toujours à l’objet qui a fait le plus d’impression sur son esprit. _\tP A U b I N A. Le croyez-vous aussi .insensé qu’il le paraît ? donasko., En douteriez vous ?\t' P A V &, I N A>\t" - Mon imagination se perd dans ses conjectures. . • Dans quelle intention Sobeski a-t-îl fait, connaître la fausse lettre d’Amélie ? \\tdonasko.\t• C’est une vertu qui s’éfarouche facilement. Mais ses moyens sont nuis , et vous auriez tort de lui supposer une arrière pensée.\t'