Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome I.djvu/44

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Adieu, mon Adèle, tâche de répondre en détail à ma lettre et arrange tout dans ton intérêt, auprès duquel le mien n’est rien[1].

Ton fidèle mari.


Je t’ai vue aujourd’hui à Saint-Sulpice et chez M. Leymerie. J’allais dans une maison d’où je t’ai vue un jour danser.

  1. Voici la décision d’Adèle : « …J’ai réfléchi sur ta lettre et je crois que le plus prudent est de ne nous voir que tous les mois ; je conçois que c’est énorme, mais il vaut mieux cela que de ne pas nous voir du tout. Je t’écrirai chaque fois. Ainsi ce sera le 28 d’avril. Il faut tout mon courage pour prononcer un espace aussi considérable de temps. C’est d’autant plus nécessaire que Mme Duvidal sort tous les jours à la même heure. Si, par hasard, je n’allais plus à ma leçon, je te le ferais savoir par l’adresse que tu m’as indiquée. Je t’envoie une mèche des cheveux de ta femme, croyant que cela te fera un peu plaisir... » (Du 25 au 29 mars.)