Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome II.djvu/241

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une grande enveloppe, l’un portant l’autre — plus deux lettres de remerciements pour son magnifique et excellent envoi.

Tuus sum ex imo.

V.

Vous savez que je vis sans Mousquetaire. Est-ce vivre[1] ?


À Noël Parfait[2].


5 mars [1856].

C’est toute une histoire. Rib[3] me demande des vers pour l’Almanach de l’exil de 1856. Je lui donne le Maître d’études avec promesse de discrétion absolue, Les Contemplations devant paraître avant l’Almanach. Or, l’Almanach ne paraît pas, et c’est l’Homme qui reparaît. Ribeyrolles y met ces vers, et quand ils ont paru, m’écrit pour s’excuser. Il fallait, dit-il, frapper un grand coup en renaissant. De là cette indiscrétion. Maintenant voilà les vers au jour. Le mal est fait. Peu importe qu’on les reproduise. La question, c’est que Les Contemplations paraissent, et vite. — Or H.[4] s’y est engagé avec moi, et s’il tient sa parole, comme je le crois, je suis sous presse en ce moment, bonne nouvelle à laquelle vous ne serez pas moins sensible que moi-même. Faites jeter, je vous prie, le plus tôt possible, ce mot à la poste pour H. — Tuus.

V.

Et ne vous relâchez pas, je vous prie, de votre discrétion que toutes ces petites violations de confiance me rendent plus précieuse encore[5].


À Paul Meurice[6].


15 mars [1856].

Comment vous récompenser de toutes vos peines ? Je reçois votre mot et j’y réponds in baste. J’ai déjà envoyé cet erratum à M. Hetzel, mais un double

  1. Le Figaro, 25 janvier 1930.
  2. Inédite.
  3. Ribeyrolles.
  4. Hetzel.
  5. Collection Louis Barthou.
  6. Inédite, sauf quelques lignes publiées dans : Mes fils. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.