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duit les nobles et magnifiques strophes que vous m’adressez. Vous êtes, par la fierté de l’inspiration et la hauteur de la pensée, au premier rang des poëtes en Angleterre, et aucun ne vous dépasse.

Je suis glorieux de votre haute et touchante sympathie, et je vous envoie mon plus cordial shake-hand.

Victor Hugo[1].


À Auguste Vacquerie[2].


6 juillet.

Laissez-moi vous dire et vous redire, cher Auguste, que votre Faust est bien beau. Ce sera un grand livre. J’en vois d’avance la gloire. Je suis heureux, moi qui vais faire ma sortie, de voir à l’horizon ce rayon qui est vous.

Tuus.
V.[3]


À Swinburne.


26 juillet 1874. Paris.

Je dis bravo à votre œuvre puissante. Vous me la dédiez[4] ; c’est pour moi de la gloire. Je suis fier de penser qu’en tête de cette trilogie épique il y aura deux noms, le vôtre et le mien.

Victor Hugo[5].


À Madame Chenay[6].


7 août. Paris.

Merci, chère Julie. Cette douce fleur m’apporte un parfum d’âme[7]. Tous les jours et toutes les nuits dans ma prière je me tourne vers nos anges disparus, mais présents. Tu connais ma foi et mon espérance profonde.

M. de Putron a fort bien tout fait. J’ai reçu les papiers, mais, comme je

  1. Communiquée par le British Museum. Londres.
  2. Inédite.
  3. Bibliothèque Nationale.
  4. Dédicace de la tragédie Bothwell.
  5. Communiquée par le British Museum. Londres.
  6. Inédite.
  7. Mme  Chenay, qui était reçue à Villequier chez Mme  Lefèvre, venait d’envoyer à Victor Hugo une fleur cueillie sur la tombe de Léopoldine et de Charles Vacquerie.