Charles prospère. Nous t’embrassons tendrement.
Embrasse Adèle, embrasse Julie. Je serre toutes les mains. Amitiés à MM. Kesler et Marquand[1].
Tout de suite, mais plus de vingt-quatre heures. Songez que nous avons faim et soif de vous. J’ajourne toute excursion, et nous vous attendons. Descendez à l’Hôtel de la Poste, vous y trouverez Charles qui vous conduira à ma caverne.
M. Castel peut ajouter le post-scriptum à sa lettre. — Il est convenu que l’éditeur pourra publier l’Album trois mois après la publication de la dernière partie des Misérables.
Est-ce que vous seriez assez bon pour vous charger encore de ces deux lettres ? (J. Simon. Pontécoulant.)
Que de choses nous avons à nous dire ! Je vous embrasse.
Il est évident que le gouvernement a été le cabaleur, et là où il y a de la police, il n’y a plus de public. Votre succès donc éclate d’autant plus qu’il a été plus persécuté. Du reste, dédaignez les haines ; il y a une représentation qui vous venge, c’est celle que le lecteur se donne à lui-même dans son esprit. Ces représentations-là commencent avec la publication du drame, elles seront innombrables, et il n’est au pouvoir de personne de les arrêter ou de les interrompre.
Je viens, moi, de me jouer votre œuvre, le livre en main. Je l’ai retrouvée dans toute sa puissance et dans tout son rayonnement. C’est une lecture triomphale. À chaque instant, je vous envoyais des salves d’applaudissements, Les funérailles de l’Honneur seront reprises et rejouées, et avant peu, je vous le prédis, et vous verrez avec quel enthousiasme. Allez ! vous êtes fort.
Je vous serre la main.