Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/368

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Loyer du nouvel appartement place des Barricades 500 fr.

Dépenses diverses d’ameublement                         823 fr.

Il est presque nuit. Le packet va repasser. Je t’embrasse, chère bien-aimée, et je vous envoie tout mon cœur entre deux tempêtes.

V.


À François-Victor[1].


H.-H., 16 janvier.

Mon Victor, tu as ici un arriéré de 8 ou 900 francs pour le paiement duquel tu demandes jusqu’à la St-Jean. Veux-tu me permettre de te l’alléger un peu, en acquittant un de tes plus forts créanciers et le plus puissant de tous. Je te fais cadeau de l’autographe ci-joint d’Agnew. J’ai payé les 188 fr. Merci, mon enfant bien-aimé, pour ton active et efficace intervention dans cette bête de petite affaire du Chapitre préliminaire. Maintiens ferme ma volonté.

Je t’embrasse, mon tendre enfant.

V.

6 h. du soir. En ce moment arrive ceci d’Halifax, quelque triste incident, sans doute, hélas ! Cette lettre empoisonne mon envoi[2].


À Charles[3].


H.-H., 15 février.

Sois tranquille. Je suis de ton avis.

Tu es, mon Charles, absolument dans le vrai, et hier au moment où je recevais ta lettre, Paul Meurice en recevait une de moi, maintenant l’ajournement du Chapitre Préliminaire, l’Archipel de la Manche. Meurice me donnait d’ailleurs d’excellentes raisons pour la publication immédiate, mais les raisons pour l’ajournement sont meilleures encore. Toutefois, je suis pour l’ajournement à bref délai, ce que mes éditeurs semblent ne pas comprendre, déconcertés qu’ils sont par la nécessité (selon moi) de trouver un moyen pour donner ce chapitre en prime aux premiers acheteurs, lesquels ne doivent, certes, pas être punis de leur empressement. Et ils le seraient si on ne leur donnait pas, ou du moins si on ne leur rendait pas très facile, le complément de leur exemplaire de première ou de deuxième édition. —

  1. Inédite.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.