des eunuques politiques contre ce livre. — Mais tu as pardonné, et là encore tu as bien fait. Pourtant dans l’occasion, reviens-y, maintiens ton dire, et fais le défi. En ce moment même, il garde le silence sur le succès des Travailleurs de la mer. Il est vrai qu’il m’appelle suprême génie dans ses lettres confidentielles. Que tu as bien fait de lui envoyer l’article de M. Dumoulin dans l’Étoile belge ! Son attitude grotesque vis-à-vis de Charles m’indigne. En somme, je t’approuve, je t’applaudis et je t’aime. Bravo !
Auguste m’écrit succès admirable. Paul Meurice m’écrit succès splendide. Verboeckhoven m’écrit succès magnifique. Je t’envoie ces trois adjectifs qui vous feront plaisir. Auguste se trompe. Je prends ses offenses beaucoup plus vivement encore que les miennes, il est un ami admirable, et j’en suis un aussi, moi.
M. Albert Glatigny peut réclamer son exemplaire avec une page de moi chez mes éditeurs. Alfred[1] est-il allé vous voir à Bruxelles ? Il nous l’a annoncé. Il m’écrit qu’il va venir toucher terre à Guernesey. Je le recevrai à bras ouverts. Il a été vaillant et net pour les Chansons des R. et des B. Mes bien-aimés, je vous écris ce mot en hâte. La mer est redevenue furieuse. Elle a fait fête à mon livre par trois jours de sourire et de soleil. Je vous envoie quatre bons baisers. Partagez-vous les. Et je recommence[2].
Voici, cher Auguste, ma lettre à La Liberté[4]. Je vous l’adresse pour le cas où elle aurait été interceptée. Nous sommes ici en pleine tempête. L’océan fait le beau.
De là des postes brusques, vite arrivées, vite parties, qu’il faut saisir au passage. M. Clément Duvernois a dû recevoir directement ma lettre hier.
Votre vieux et reconnaissant ami,
Je vous envoie mon remerciement prolongé. Quel ami vous êtes ! — Tout ce que vous m’écrivez m’intéresse au plus haut degré. Voulez-vous