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À Paul Meurice.


9 juin.

Cher Meurice, voici quatre pages dont je n’ai pas le temps de garder copie. Vous arriveront-elles à temps ? Je fais charger l’envoi. Lisez-les[1], si vous trouvez qu’elles en vaillent la peine.

Dites à M. Maurice Sand et à sa sœur ma profonde et douloureuse émotion.

Ex imo.

L’envoi vous parviendra en même temps que ce mot[2].


À Nadar[3].


28 juillet.
Mon cher et vaillant confrère,

Vous avez disparu hier, avant que j’aie pu vous parler. Vous dire combien j’ai été ému et enchanté de ce que vous m’avez fait lire, c’est difficile, je voudrais l’essayer pourtant, ne fût-ce que par un serrement de main. Soyez assez bon pour venir dîner avec moi mardi 1er août (à 7 h. 1/2). C’est une table de famille, et vous en êtes.

Votre ami.
Victor Hugo[4].


À Monsieur Chauvin.


Paris, 31 août 1876.

Je vous remercie. Monsieur, de votre dédicace. Je l’accepte. Vous traitez, avec l’élévation de vues d’un généreux esprit, la grande question aujourd’hui vivante et saignante, la question d’Orient[5]. La question d’Orient

  1. La veille au soir Victor Hugo avait reçu du fils de George Sand un télégramme ainsi conçu : Ma mère est morte. Aussitôt le poëte écrivit les paroles d’adieu que Paul Meurice lut à l’enterrement et qui furent reproduites dans Actes et Paroles. Depuis l’exil.
  2. Actes et Paroles. Depuis l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.
  3. Inédite.
  4. Communiquée par le Centre d’Histoire contemporaine.
  5. Chauvin. — Considérations sur les phases de la question d’Orient.