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N’oubliez pas que notre petite table intime vous attend demain soir jeudi ainsi que notre cher Spuller[1].

Votre ami,
Victor Hugo[2].


À Paul Meurice[3].


Dimanche [30 septembre 1877].

Cher doux ami, vous voilà arrivé, je sens ma providence ici. Nous vous attendons ce soir à dîner. Moi je vous ai espéré tous les jours et à toutes les heures. Je me suis déjà mis au tome II de l’Histoire d’un Crime.

À tout à l’heure. Je serai à 1 h. 1/2 au Rappel.

À vous, de toute ma vieille âme.

V.[4]


À Léon Cladel.


16 octobre 1877.

Mon cher et cordial confrère, vous avez écrit sur mon livre[5] une de ces pages robustes et profondes qui sont de vrais services rendus par votre vigoureux esprit aux esprits de la foule. Vous éclairez les faits d’un jour réel et les idées d’une lumière philosophique. Je vous remercie, cher grand penseur.

Je voudrais vous serrer la main. Madame Cladel et vous, vous seriez bien aimables de venir dîner avec nous mardi prochain 23. Mettez mes empressements et mes respects aux pieds de votre charmante femme.

À vous.

Victor Hugo[6].
  1. Réponse de Gambetta :
    12 septembre 1877.
    Mon cher Grand Ami,
    Vous me gâtez ; prévenu, condamné et même détenu, je viendrai toujours à vos invitations.
    À jeudi avec joie et avec Spuller.
    Bien cordialement. Votre
    Léon Gambetta
    Les Nouvelles littéraires, 30 mars 1935.
  2. Communiquée par M. E. PilliasActes et Paroles. Depuis l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Léon Cladel avait publié dans la Marseillaise un article sur L’Histoire d’un Crime.
  6. Les Nouvelles littéraires, 30 mars 1935.