Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Histoire, tome I.djvu/238

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Feuillet 14. — Mise en demeure. Avant de commencer le chapitre, cette date ; 24 juin 1852, et, au coin, une note biffée : Appel à la conscience humaine. Tout le commencement du chapitre (feuillets 14 et 15) est écrit sur deux demi-pages blanches collées sur les feuillets bleus.

Feuillet 20. — On se réveillera. Sur papier pelure blanc, daté : 1852, Bruxelles, 10 janvier. — Page détachée sans doute du manuscrit de l’Histoire d’un Crime. Nombreuses ratures.

Feuillet 27. — Portrait. Daté en tête : 30 mai. Les six premières lignes de ce feuillet et les huit premières du suivant sont biffées : c’était le « portrait » de Louis Bonaparte ; un ajouté collé en marge du feuillet 27 donne ce portrait très développé.

Même chapitre. — Tout un paragraphe commençant par : M. Louis Bonaparte se laisse volontiers entrevoir socialiste, n’existe pas dans le manuscrit. Il a été ajouté sur les épreuves, avec tous les détails concernant le second décret d’expulsion (voir p. 22). Sans doute ce dernier renseignement sera parvenu à Victor Hugo pendant la correction.

Feuillet 34. — Pour faire suite aux panégyriques. L’alinéa commençant par ces mots, l’argent, c’est là l’autre force de M. Bonaparte, continuait ainsi :

Il croit que tout s’achète : la probité, l’honneur, la fidélité au drapeau, la loyauté, le dévouement, le succès, la gloire, l’empire, et il mêle cet emploi de l’argent au nom de Napoléon.

Livre II. — Le Gouvernement. Chapitre iv, les Finances. Les deux premiers paragraphes ont été ajoutés sur les épreuves.

Feuillet 45. — Sur papier blanc, et très raturé ; ce feuillet contient, sans division, la fin du chapitre v, la Liberté de la presse, et le commencement du chapitre vi, Nouveautés en fait de légalité ; avant d’en écrire les premières lignes, Victor Hugo a collé en marge un fragment de journal, au-dessus duquel on lit ce passage inédit :

Jusqu’où va l’arbitraire imbécile de ces préfets dictateurs de clocher, on le voit, les faits sont là, et on ne peut le croire :

L’Émancipateur de Cambrai vient d’être « averti » pour s’être permis d’écrire dans un article intitulé Questions sur les boissons que : Pour mériter et conserver l’affection et le respect du pauvre, il faut se montrer juste envers lui.

Feuillet 48. — Au chapitre : les Adhérents, en regard de cette phrase : « Ceux-ci, ils sont deux, ont été jusqu’à voter et signer sa déchéance », on lit les deux noms : Stourm, Quentin-Bauchart.

Feuillet 51. — En tête de ce feuillet, commençant le chapitre : Mens agitât mollem, ces lignes biffées :

Récapitulons.

Qu’est-il sorti de ce crime ?

Qu'est-il sorti de tous ces crimes ?