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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XII.djvu/125

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Et comme un sein de vierge au fond d'une humble alcôve
S'enfle et s'abaisse, ainsi chuchote l'esprit fauve,
Celui que. Mahomet nomme le sombre émir;
Et cependant, on voit toute -l'ombre frémir, -
Et la mère en son flanc sent l'enfant qui va naître
S'épouvanter, car l'âme humaine craint peut-être,
Quand une main immense apparaît au zénith,
Moins un dieu qui maudit qu'un démon qui bénit.

V. H. 28 avril 1872. ==