Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome IX.djvu/454

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O. Feuillet 19. — Tout le bas de la page est rayé et développé au feuillet suivant qui contient une description complète du costume de Lantenac.

T. Feuillet 24. — III. Noblesse et roture mêlées.

Le chiffre de ce chapitre est ajouté entre deux lignes. Les feuillets 24, 27, contenant, le premier, tout le début de la conversation de La Vieuville et Boisberthelot (voir page 22) ; le second, tout ce qui concerne le duc de Chartres et Boulainvilliers jusqu’à « Ah ! cette république ! » (voir pages 24, 25), ont été intercalés.

Q2. Feuillet 48. — VIII. 9 = 380.

Date : 1er janvier 1873.

Parmi les notes, nous avons trouvé un brouillon relatif à l’embarquement de Lantenac et du marin qui doit piloter le canot :

— Y a-t-il un homme de bonne volonté ?

— Moi, dit un matelot.

L’équipage s’écarta, interdit.

Le capitaine le regarda fixement et lui dit :

— En effet, toi seul connais les passes. Écoute. Tu es dévoué au roi. Je te connais. Tu es un bon français et un bon breton. Je te confie l’homme qui peut commander la Vendée, rétablir le trône et sauver la France. Va.

Victor Hugo a renoncé à toutes ces recommandations, trouvant sans doute plus grand et plus simple de laisser Lantenac apprendre, dans le péril, la vérité au matelot.

Sur la même feuille de papier, des notes en tous sens, et se rapportant toutes au même livre : La corvette Claymore ; puis une note spéciale : Voir s’il n’y aurait pas lieu d’appeler le vieillard : le paysan.

LIVRE TROISIÈME. — halmalo.

D2. Feuillet 62. — II. Mémoire de paysan vaut science de capitaine.

Nous reproduisons trois lignes rayées qui ont leur importance. Lantenac y dévoilait un peu son incognito :

Après les renseignements qu’Halmalo donne sur le pays, nous lisons :

Et il ajouta : — Je suis ici chez moi.

— Et moi aussi, dit le vieillard.

Halmalo le regarda, et ôta son chapeau.

Sur une page d’album, nous trouvons la raison de cet incognito. Halmalo, en apprenant plus tard le nom de celui qu’il avait sauvé, s’étonne :

— Mon seigneur ! pourquoi ne me l’avez-vous pas dit ?

— Parce que je voulais que tu obéisses à Dieu et non à l’homme.