qui sont au fond de l’eau, Lagon ; celles qui flottent sur l’eau, Flotson ; et celles que l’eau rejette sur la terre, Jetson.
— Après ?
— Ces trois choses-là, Lagon, Flotson, Jetson, appartiennent au lord haut-amiral.
— Après ?
— Votre grâce comprend ?
— Non.
— Tout ce qui est dans la mer, ce qui s’engloutit, ce qui surnage et ce qui s’échoue, tout appartient à l’amiral d’Angleterre ?
— Tout. Soit. Ensuite ?
— Excepté l’esturgeon, qui appartient au roi.
— J’aurais cru, dit Josiane, que tout cela appartenait à Neptune.
— Neptune est un imbécile. Il a tout lâché. Il a laissé tout prendre aux anglais.
— Conclus.
— Les prises de mer ; c’est le nom qu’on donne à ces trouvailles-là.
— Soit.
— C’est inépuisable. Il y a toujours quelque chose qui flotte, quelque chose qui aborde. C’est