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Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/12

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Dans notre appareil critique, nous n’avons pas fait figurer d’autres variantes que celles qui proviennent directement du manuscrit.

Nous avons distingué les variantes raturées dans le manuscrit des variantes non raturées entre lesquelles le poète se réservait de choisir au moment de l’impression. Les leçons du manuscrit, supprimées par rature ou par surcharge, sont imprimées en caractères italiques ; souvent, pour indiquer la place précise de ces leçons dans le texte, nous avons dû reproduire une partie du vers où elles figuraient : cette partie du vers est imprimée en caractères romains.

Pour les leçons qui subsistent non raturées dans le manuscrit, et qui sont celles qui ont fait hésiter V. Hugo jusqu’au dernier moment, elles sont également imprimées en caractères romains, mais mises entre crochets.

La disposition de la présente édition n’a pas été adoptée pour rendre l’aspect du manuscrit, mais plutôt pour présenter les leçons successives dans l’ordre même où elles se sont présentées au poète.

Nous avons tenu à respecter la ponctuation de la première édition ; cette ponctuation est souvent en désaccord avec les habitudes typographiques, mais elle est voulue par V. Hugo, qui a cherché avant tout à souligner des effets de rythme et de diction. Nous avons aussi signalé dans les variantes les différences entre l’orthographe du texte et celle du manuscrit[1].


  1. Ce sont toutes choses auxquelles V. Hugo donnait une grande importance, car voici les notes que je relève sur les épreuves Planés :
    Tout écrivain a son orthographe à commencer par Voltaire. L’intelligence de l’imprimeur est de respecter cette orthographe qui fait partie du style de l’écrivain.
    Les correcteurs ont deux maladies, les majuscules et les virgules, deux détails qui défigurent ou coupent les vers ; ils en mettent volontiers partout ; je les épouille le plus que je peux.