Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/425

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Quelque in-pace bien calme où cet enfant vieillisse ; Soit. Mais il vaudrait mieux abréger le supplice, Et s’en débarrasser dans l’Ybaïchalval. Prenez vite un parti, vite ! Ensuite à cheval ! Dépêchons. »

Et, voyant que l’infant don Materne Jette une pierre, et puis une autre, à la citerne, Et qu’il suit du regard les cercles qu’elles font, L’infant Ruy s’interrompt, dit : « Pas assez profond. J’ai regardé. » Puis, calme, il reprend :

« Une affaire Perd sa première forme alors qu’on la diffère ; Un point est décidé dès qu’il est éclairci. Nous sommes tous d’accord en bons frères ici, L’enfant nous gêne. Il faut que de la vie il sorte ; Le cloître n’est qu’un seuil, la tombe est une porte . Choisissez. Mais que tout soit fait avant demain. »


VI

QUELQU’UN

Alerte ! un cavalier passe dans le chemin.