Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/427

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Je vous trouve en ce lieu trop d’hommes réunis ; Fait-on le mal ici par hasard ? Je soupçonne Volontiers les endroits où ne passe personne. Qu’est-ce que cet enfant ? Et que faites-vous là ? »

Un rire, si bruyant qu’un vautour s’envola, Fut du fier Pacheco la première réponse ; Puis il cria :

— Pardieu, mes frères ! Jorge, Ponce, Ruy, Rostabat, Alonze, avez-vous entendu ? Les arbres du ravin demandent un pendu ; Qu’ils prennent patience, ils l’auront tout à l’heure ; Je veux d’abord répondre à l’homme. Que je meure Si je lui cèle rien de ce qu’il veut savoir ! Devant moi d’ordinaire, et dès que l’on croit voir Quelque chose qui semble aux manants mon panache, Vite, on clôt les volets des maisons, on se cache, On se bouche l’oreille et l’on ferme les yeux ; Je suis content d’avoir enfin un curieux. Il ne sera pas dit que quelqu’un sur la terre,