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Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/442

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De cette monstrueuse et vaste panoplie ; Relevée en tombant, sa chemise d’acier Laisse nu son poitrail de prince carnassier, Cadavre au ventre horrible, aux hideuses mamelles, Et l’on voit le dessous de ses noires semelles.

Les sept princes vivants regardent les trois morts.

Et, pendant ce temps-là, lâchant rênes et mors, Le pauvre enfant sauvé fuyait vers Compostelle.

Durandal brille et fait refluer devant elle Les assaillants, poussant des souffles d’aquilon ; Toujours droit sur le roc qui ferme le vallon, Roland crie au troupeau qui sur lui se resserre :

« Du renfort vous serait peut-être nécessaire.