Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/529

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— Et que va dire ici toute la cour Quand, au lieu d’une femme, ils trouveront deux hommes ?

— Tous se prosterneront en sachant qui nous sommes.

— Où va cette oubliette ?

— Aux torrents, aux corbeaux, Au néant. Finissons. »

Ces hommes, jeunes, beaux, Charmants, sont à présent difformes, tant s’efface Sous la noirceur du cœur le rayon de la face, Tant l’homme est transparent à l’enfer qui l’emplit. Ils s’approchent : Mahaud dort comme dans un lit.

« Allons ! »

Joss la saisit sous les bras, et dépose Un baiser monstrueux sur cette bouche rose ; Zéno, penché devant le grand fauteuil massif, Prend ses pieds endormis et charmants ; et, lascif, Lève la robe d’or jusqu’à la jarretière.

Le puits, comme une fosse au fond d’un cimetière, Est là béant.