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TRAITÉ DE LA LUMIÈRE.

vait y avoir de position de sphéroïde qui eut un même rapport à ces trois sections, sinon de celui dont l’axe fût aussi l’axe de l’angle solide C. Partant je vis que l’axe de cet angle, c’est-à-dire la droite qui du point C traversait le cristal avec inclinaison égale aux côtés C F, C A, C B, était la ligne qui déterminait la position des axes de toutes les ondes sphéroïdes qu’on s’imaginait naître de quelque point, pris au dedans ou à la surface du cristal, puisque tous ces sphéroïdes devaient être semblables, et avoir leurs axes parallèles entre eux.

Figure 27 : Détermination de la forme des fronts d’ondes issues de sources ponctuelles dans le spath d’Islande.

Fig. 27.

26. Considérant après cela le plan de l’une de ces trois sections, savoir de celle par G C F, dont l’angle C est de 109 degrés 3 minutes, puisque l’angle F était ci-dessus de 70 degrés 57 minutes, et imaginant une onde sphéroïde autour du centre C, je savais, par ce que je viens d’expliquer, que son axe devait être dans ce même plan, duquel axe je marquai la moitié par C S dans cette autre figure (Fig. 27), et cherchant paf le calcul (qui sera rap-