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le quartier saint-séverin

conseil de fabrique prescrivit la fermeture de ces lieux.

Il était temps, car à force de ne pas les avoir réparés et surtout d’avoir surchargé les galeries de bâtisses destinées à loger les prêtres de la paroisse, tout s’effondrait ; des maçons en étayèrent, tant bien que mal, les parties les moins faibles et, pour empêcher les autres de s’écrouler, ils les démolirent. Des bribes de ces corridors et de ces arceaux subsistent encore autour du jardin de la cure.

Ces charniers, dans lesquels on pénétrait par une porte s’ouvrant sur le flanc droit de l’église et par un passage rejoignant la rue de la Parcheminerie, servirent également pendant des siècles de chapelle de catéchisme, de salle de réunion du bureau de l’œuvre, de salle de vote pour l’élection des marguilliers ; le Martyrologe de Saint-Séverin nous apprend en outre que le premier jeudi de chaque mois et le mardi, durant les prières des Quarante heures, l’on portait le Saint-Sacrement en procession dans les allées funéraires de ce cloître et qu’aux grandes féries l’on distribuait la communion « sous la première partie du charnier, devers la chapelle du Saint-Esprit ».

Enfin, dans sa Monographie des charniers de Paris, l’abbé Dufour a cité un extrait du règlement général pour les droits de la fabrique de Saint-Séverin. Ce règle-