Page:Huysmans - Le Drageoir aux épices, 1921.djvu/192

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ment coiffées de chapeaux à la mode, en zinc.

C’est à peine si, dans le fond de Vaugirard et de Grenelle, du côté des Gobelins et de la Bièvre, dans la rue des Partants, près de Charonne, dans la ceinture du Paris nord, près du canal de l’Ourcq, au bout de la Seine, là-bas au Point-du-Jour, quelques venelles courent encore le long de champs raccourcis par des routes neuves : avant qu’elles aussi ne s’effondrent, une promenade lente dans ces parages que bornent les talus gazonnés des remparts, peut insinuer de suggestives méditations à ceux que lassent les spectacles prévus des quartiers riches, à ceux qui trouvent encore une sieste d’âme en se plongeant dans un bain de foule et en s’essuyant, en quelque sorte, à l’abri, plus loin, dans un coin plus désert, dont le silence égaie.