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Page:Huysmans - Trois églises et trois primitifs.djvu/253

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FRANCFORT-SUR-LE-MEIN

teuse ; mais si le nom de Dürer ne s’impose point, celui de Venoziano ne se justifie pas davantage. N’eût-il pas été dès lors plus sage de ne rien innover et de respecter cet anonymat dont la manie allemande de tout classifier maintenant ne veut plus.

Mais cette discussion ne nous aide pas à comprendre la signification de cette figure. Pourquoi cette couronne de buis et ces fleurs ? ont-elles une acception particulière ? permettent-elles de deviner les desseins du peintre ? non, car le symbolisme n’est ici d’aucun secours. Ce buis qui ceint si bizarrement le turban de la coiffe n’apporte, par les allégories qu’il pourrait exprimer, aucun renseignement utile. Il fut dédié par le Paganisme à Cybèle parce qu’il servait à confectionner les flûtes dont les cris stridents célébraient les fêtes de cette déesse — et, dans la symbolique chrétienne, il spéci-