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Phébé les regarde de haut, tantôt de face, tantôt de trois quarts, tantôt de profil ou de quart, car elle n’est pas toujours bien lunée.
Les nuages passent en se culbutant comme des moutons.
Ils sont gris.
Plus méchants que des buveurs d’eau, crachent-ils lâchement leur mépris à la face des hommes sans défense (le parapluie est un bouclier insuffisant) ; ou, miséricordieux, laissent-ils tomber sur nous des larmes de pitié ? Mystère !
Les nuages passent comme des hordes.
Ils sont légion. Sombres, fauves, cuivrés, massés comme des bataillons, ils se bousculent à l’assaut du ciel qu’ils obscurcissent
Serait-ce un meeting ? Que réclament-ils au Roi du Jour
De terribles éclairs passent sur le front des troupes ; grondent de