Aller au contenu

Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 2.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

jetai à ses pieds, afin de les embrasser, et je le priai de me coiffer du bonnet qu’il portait sur sa tête, et de me permettre de conférer cet honneur, qu’il avait reçu de son père, qui lui-même le tenait de ses aïeux. En conséquence, il me coiffa de ce bonnet le 14 de djomàda second de l'année 727 (7 mai 1327), dans son ermitage susmentionné. Il en avait été revêtu par son père Chenis eddîn, et celui-ci l’avait été par son père Tàdj eddîn Mahmoud, qui lui-même avait reçu l’investiture de son père Chihàb eddîn Aly arredjà. Aly avait été revêtu du bonnet par l’imâm Chihà !) eddîn Abou Hafss Omar, fils de Mohammed, fils d’Abd Allah assohrawerdy. Omar en avait été coiffé par le grand cheïkh Dhïà eddîn Abou’nnedjîb assohrawerdy, qui l’avait été par son oncle paternel, l’imâm Wahîd eddîn Omar. Celui-ci avait reçu cet honneur de son père Mohammed, fils d’Abd Allah, connu sous le nom d’Omaweih, qui l’avait lui-même reçu du cheïkh Akhou Feredj azzendjàny ; Akhou Feredj l’avait reçu du cheïkh Ahmed addinavery, qui