donné naissance à la dénomination de djulnâr, car djul (gul), en persan, signifie « une fleur », et anâr, « la grenade ».
Les Indiens ensemencent la terre deux fois chaque année. Quand la pluie tombe, dans l’été, ils sèment les grains d’automne, qu’ils récoltent au bout de soixante jours. Parmi ces grains d’automne, on remarque : 1° le kudhroù, qui est une espèce de millet. C’est de tous les grains celui qui se trouve chez eux le plus abondamment. 2’Le kâl, qui ressemble à l’anly (millet). 3° Le châmâkh (panicam colonum), dont les grains sont plus petits que ceux du kâl. Souvent ce châmâkh croît sans culture. C’est la nourriture des dévots, de ceux qui font profession d’abstinence, des pauvres et des malheureux, lesquels sortent pour recueillir ceux de ces grains qui ont poussé sans culture. Chacun d’eux tient dans sa main gauche un