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NUMÉRO. — DATES DE L’AVÈNEMENT. — NOMS DES PRINCES.

1. — 588 (1192). — Chihâb eddîn (ou Mo’izz eddîn) Mohammed ben Sàm, Le Ghouride, roi de Ghaznah, s’empare de Dihly par le moyen de son ancien esclave.
2. — 602 (mars 1206). — Kothb eddîn Aïbec, qui gouverne cette ville en qualité de vice-roi jusqu’à la mort de son maître, et, postérieurement à cette époque, comme souverain indépendant.
3. — 607 (1210-1211). — Arâm chah, fils d’Aïbec.
4. — 607. Chems eddîn Altmich, gendre d’Aïbec.
5. — 633 (1236). — Rocn eddîn Fîroùz châh, fils d’Altmich.
6. — 634 (nov. 1236). — La sultane Radhiyah, fille d’Altmich.
7. — 637 (avril 1236). — Mo’izz eddîn Behrâm chah, fils d’Altmich.
8. — 639 (1241-1242). — ’Alà eddîn Maç’oûd chah, fils de Fîroùz chah.
9. — 644 (juin 1246). — Nàssir eddîn Mahmoud, fils d’Altmich, à qui furent dédiées les Thabakâti Nàssiry.

    que, d’après M. Thomas, qui cite comme garantie le travail de M. Lee (p. 116), Ibn Batoutah aurait placée en 689. Or il n’est question de rien de pareil ni dans la relation originale, ni dans l’abrégé. On y lit seulement (p. 176 ci-dessous, et page citée de l’abrégé) qu’à l’époque de la mort de Balaban, son fils Nâssir eddîn se trouvait dans la province de Lacnaouty. M. Thomas paraît avoir été induit en erreur par ce qu’on lit plus loin (p. 118) dans la traduction de M. Lee, à savoir, que Nàssir eddîn mourut deux ans après son entrevue avec son fils Mo’izz eddîn. Mais les mss. de la relation originale portent [.] « des années », et non [.] « deux années » (voy. p. 179 ci-dessous).