Un des grands parmi les Indiens prétendit que le souverain avait fait mourir son frère sans motif légitime, et le cita devant le juge. Le sultan se rendit à pied, sans armes, au tribunal ; il salua, s’inclina, monta au prétoire, et se tint debout devant le kâdhi. Il avait déjà prévenu celui-ci, bien avant ce temps, qu’il n’eût pas à se lever pour lui, ni à bouger de sa place, lorsqu’il lui arriverait de se rendre au lieu de ses audiences. Le juge décida que le souverain était tenu de satisfaire la partie adverse, pour le sang qu’il avait répandu, et la sentence fut exécutée.
Une fois il arriva qu’un individu de religion musulmane prétendit avoir, sur le sultan, une certaine créance. Ils débattirent cette affaire en présence du juge, qui prononça un arrêt contre le souverain, portant qu’il devait payer la somme d’argent ; et il la paya.