quille. » Plus tard, il écrivit aux habitants de différentes provinces de se rendre à Dihly pour la repeupler. Ils ruinèrent leurs pays, mais ne peuplèrent point Dihly, tant cette ville est vaste, immense ; elle est, en effet, une des plus grandes cités de l’univers. A notre entrée dans cette capitale, nous la trouvâmes dans l’état auquel on vient de faire allusion ; elle était vide, abandonnée et sa population très-clairsemée.
Or, nous avons mentionné assez au long les vertus de ce souverain, de même que ses vices. Parlons maintenant, sommairement, des combats et des événements qui se passèrent sous son règne.
Lorsque le sultan fut investi du pouvoir, à la mort de son père, et que les peuples lui eurent prêté le serment d’obéissance, il fit venir le sultan Ghiyâth eddîn Béhâdoûr Boûrah, que le sultan Toghlok avait fait captif. Il lui pardonna, brisa ses liens, lui fit de nombreux cadeaux en ar-