Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 3.djvu/420

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environ, et le montant de la somme qu’ils touchèrent fut de quatre mille dinars et plus. Après cela, on fixa la quantité des vivres que nous donnait le souverain, savoir : mille livres indiennes de farine, dont le tiers de mirâ ou fleur de farine, et les deux tiers avec du son, c’est-à-dire, grossièrement moulue (litt. concassée) ; mille livres de viande ; un nombre considérable de livres de sucre, de beurre fondu, de salif (?) et de noix d’arec, qu’à présent je ne me rappelle pas ; enfin mille feuilles de bétel. La livre indienne en fait vingt de Barbarie et vingt-cinq d’Égypte. Les provisions d’hospitalité reçues par Khodhâouend Zâdeh furent : quatre mille livres de farine, autant de viande, et tout le reste en proportion.


DE LA MORT DE MA FILLE, ET DE CE QUE L’ON PRATIQUA À CETTE OCCASION.

Un mois et demi après être arrivé à Dihly, je perdis une fille âgée d’un peu moins d’une année. La nouvelle en