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DIBN KHALDOUN. 477

le roi imberathor; le th de ce mot se prononce avec une sorte d'em- phase et un mélange du son de la lettre dz. Il reçoit ce titre quand on lui met la couronne sur la tête , dans le but de lui assurer la béné- diction divine. On peut donc le désigner comme le couronné, et tel est peiU-ètre le sens du mot imberathor^.

Voilà le sommaire des extraits que nous avons faits au sujet de ces deux^ titres Babha et Cohen. Dieu égare qui il veut et dirige qui il veut. {Coran, sour. xvi, vers, gô.)

' Dans une note marginale de l'édilion hervar, mot qui , chez eux, signifie roi des

de Boulac, nous lisons que, «dans les row. » L'auteur de cette note avait cepen-

lemps anciens, imberathor était la forme dant passé quelques années à Paris,

usitée. Maintenant les Français disent eim- ' Pour (jljJJ', lisez ijjjJII.

��NOTES ADDITIONNELLES.

��Page 69, note 2. Selon M. de Sacy, le lecteur, Kbalef Ibn Hicbam, portait le surnom de Bezzaz (voyez \Anthol. gram. p. Sa); il faut lire Bezzar.

Page 196, ligne 9, le mot voyants doit se remplacer par sachunts.

Page 3o5, ligne 30, pour Keïanides, lisez Caîaniens.

Page Sog, ligne 1 2 , pour Galices, lisez Galiciens.

Page 3 1 2 , lisez 9 , pour comment il avait abandonné, lisez en t/uel état il avait laissé.

Page 3i6, vers la fin. En relisant ce passage, j'ai été frappé de la fausseté du raisonnement de "l'auteur, et j'ai craint de m'étre trompé dans la traduction; mais l'erreur vient réellement de lui. Je pense que l'amour de l'antithëse l'a entraîné dans cette occasion; car, de fait, dans tout ce qui est indispensable à la vie, le citadin dépend du campagnard.

��FIN DE LA PREMIERE PARTIE

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