Page:Ibn Khaldoun - Prolégomènes, Slane, 1863, tome I.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LXVIII

��PROLÉGOMÈNES

��royaume de Maghreb et celui de Tlemcen pour m'occuper unique- ment du présent ouvrage. Lorsque je passai à l'Histoire des Arabes, des Berbers et des Zenata, après avoir terminé les Prolégomènes, je désirai beaucoup consulter plusieurs livres et recueils qui se trouvent seulement dans les grandes villes ; j'avais à corriger et à mettre au net un travail presque entièrement dicté de mémoire; mais vers oe temps je fis une maladie tellement grave, que, sans la faveur spéciale de Dieu, j'y aurais succombé.

Poussé par le désir de me rendre auprès du sullan Abou '1-Abbas et de revoir Tunis, la demeure de mes pères, ville qui montre encore plusieurs traces de leur existence et qui renferme leurs tombeaux, je me mis à solliciter de ce prince la permission de rentrer sous l'auto- rité du gouvernement hafside. Peu de temps après, je reçus des lettres de grâce et finvitation d'aller le trouver sans retard. Ayant hâté mes préparatifs de départ, je quittai les Aoulad Arîf avec une bande d'Arabes rîahides, qui étaient venus à Mendès avec leurs troupeaux afin de se procurer un approvisionnement de blé. Nous partîmes au mois de redjeb 780 (cet. nov. iSyS de J. C.) et nous suivîmes la route du désert jusqu'à Doucen, ville limitrophe de la province de Zab •. Ensuite je montai dans le Tell [les hautes terres), accompagné de quelques serviteurs de Yacoub Ibn Ali que j'avais rencontrés à Farfar, village que ce chef arabe avait fondé dans le Zab ^. Ils me conduisirent auprès de leur maître, qui se trouvait aux environs de Constantine, dans le camp de fémir Ibrahim, fils d'Abou '1-Abbas,

' Dans le manuscrit de Leyde et celui iij_l( MyijisiU.-) ciuU* I^L_$ ^Lj» LjAj

d'Alger, le texte de la phrase qui précède ^_,^^ j UJLiy^ ij-^O-i^, (ii'« »^!) offre plusieurs lacunes. Le manuscrit de t .\/| it ■ ■■ m l-^,^! -1 .-. ••

Paris fournit le moyen de rétablir les mots t ti t t 1 " tr

laissés en blanc; nous y lisons : f . y '-' y u^ ^ >

Jl iSjJL oLUJl ^U^ J[ ^^:,[^ ^ '-'-^ '^^ '"'" e"' ^ ^^ ^' ..1 !.. •• vt I VI . it ■ cj'v'j LJLxa^l \J'j\ ('i»« ï*^'\)

Pc\-aJ o^-'^Ji2>^^U jjtojU o3jAc« <ot.i?< • J X

, I it 11 I ^ I ^ ^ La petite oasis de Farfar est située à

> -^ ^ trente-trois kuorneires sud-ouest de dis-

^^ (?) ^Vl cj^ ^ d^.j^ -^^^t o^ kera.

�� �