Ï80 PROLÉGOMÈNES
Ils rencontreront sept drapeaux, soas chacun desquels sera un homme qui recherchera l'empire. Puis Dieu les tuera tous, et rendra aux musulmans la concorde, le bien-élre, leur territoire et leur {liberté de) jugement. Le nom d'Abd Allah Ibn Lahîah se trouve dans Yisnad de cette tradition; mais son autorité est très-faible et son caractère est bien connu. Le Hakem, qui l'a rapportée dans son Mosiedrek, a déclaré que Yisnad en était sain; mais les deux docteurs (El-Bokhari et Moslcm) ne l'ont pas accueillie. Dans la forme sous laquelle le Hakem la présente on trouve cette variante : Ensuite le Hachemide paraîtra, et Dieu ramènera les hommes à la concorde, etc. ce qui ne se rencontre pas dans la leçon d'Ibn Lahîah. Uisnad de cette dernière forme est saine, ainsi que (le Hakem) l'a dit.
Le Hakem a reproduit dans son Mostedrek une tradition rapportée par Abou 't-Tofaïl, et remq^ntant à Ali, Abou 't-Tofaïl la donnait sur l'autorité de Mohammed Ibn el-Hanefiya, qui (lui avait) dit: «Nous étions chez Ali, quand un homme l'interrogea au sujet du Mehdi, et il répondit : Holà! Puis il ferma (plusieurs doigts de) la main, de manière à indiquer le nombre de sept, et il dit alors : Voilà! Il pa- raîtra vers la fin du temps et à une époque où tout homme qui invoquera le nom de Dieu sera tué. Dieu rassemblera autour de lui un peuple aussi nombreux que les Jlocons ' ( de vapeur ) dont se composent les nuages ; iSy. Dieu mettra leurs cœurs d'accord. Ils ne s'attristeront pour personne; ils ne se réjouiront pas à cause de celui qui entrera dans leur bande. Leur nombre sera celui des musulmans qui combattirent à Bedr^; les premiers ne précéderont pas, et les derniers ne seront pas à la suite. Leur nombre sera celui des compagnons de Talout [Saûl) qui passèrent la rivière avec lai^. Selon Abou 't-Tofaïl, Ibn el-Hanefîya lui dit aloi'S : «Es- tu pour (le Mehdi)? » et il répondit : « Oui. » Alors Ibn el-Hanefîya
' Selon une noie marginale de l'édition riens , le nombre des musulmans qui com-
de Boulac, le mot p.^ , pluriel de *£LS, battirent à Bedr était de mille, est de la seconde déclinaison, comme ' Nous lisons dans le Coran (sour. ii ,
- Iy>l, pluriel de ^y^. S'il élait de la pre- vers. 25o) que Talout défendit à ses sol-
mière déclinaison, il aurait fallu lire le j. dats de se désaltérer dans une certaine
Lisez éXc Ji AJ'txc. Selon les h'isto- rivière, et qu'à l'exception d'un petit
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