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Page:Ibsen - La Dame de la Mer, traduction Prozor.djvu/50

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Bolette, regarde.

Allons donc ! (Riant.) Ce bonhomme ? Ce serait Arnholm ?

Wangel

Attendez un peu, mes enfants. Mais oui, je ne me trompe pas ! C’est bien lui !

Bolette, regardant, avec une stupeur contenue.

C’est, ma foi, vrai, je le reconnais maintenant !

(Le professeur Arnholm, en tenue du matin élégante, salue affectueusement et entre par la porte de la haie, venant de gauche. Lunettes montées en or. Grosse canne à la main. Air un peu surmené.)
Wangel, allant à sa rencontre.

Soyez le bienvenu, mon cher professeur ! Le bienvenu dans la vieille demeure que vous connaissez si bien !

Arnholm

Merci, docteur Wangel, merci. Je vous remercie de tout mon cœur.

(Ils se serrent les mains et traversent le jardin.)
Arnholm

Et voici les enfants ! (Il leur tend les mains et les regarde.) J’aurais eu de la peine à les reconnaître, l’une et l’autre.