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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/112

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BRASSÉE DE FAITS

le tour du dos à être examiné. Les bonnes petites fesses qu’elle a, ma copine !

— Ah ! tu as forci et pas qu’un peu ! Tu commences à avoir un vrai derrière ! Cela promet ! à la bonne heure ! C’est déjà bon à claquer, des fesses comme cela !

Et elles les lui claque… Si bien qu’à force de les claqueter pour rire, c’est une vraie fessée — et une bonne — que Maggie accueille en serrant, en serrant les fesses. Elle n’en a pas du tout paru surprise, non plus que de sentir la fessée s’accentuer et se prolonger, copieuse et de force assez appréciable pour lui rougir vigoureusement les bonnes rondeurs qu’elle serre, qu’elle serre toujours et de plus en plus.

Et la tante dit alors :

— Cela va te faire bien dormir, tu seras tout à fait reposée. C’est ce qu’il y a de meilleur, une bonne fessée. Et à toi aussi, Berthe, cela te fera du bien.

Elle la met sur pied, m’attire à mon tour. Elle me dévêt de la même façon, avec plus de lenteur pourtant. Je vois ses yeux qui explorent avec autant de plaisir que de curiosité mes abricots également modestes, tandis que ses mains tâtent déjà mes fesses.

Me voici nue comme ver.

— Tu es plus forte que Maggie, toi, tu seras comme ta mère. Tu auras des jambes surtout. D’ailleurs, tu en as des fesses, déjà ! Une belle paire, mâtin ! C’est ce qu’il faut, dis donc, pour avoir des bonnes fessées ! Ta maman, elle doit t’en donner !…

Je réponds que non. C’est la vérité. Je n’en ai pas reçu depuis près d’un an.