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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/113

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LE JET D’EAU

— Oh ! si c’est possible ?… eh bien ! ici, tu vas en avoir, alors. Demande un peu à Maggie si j’en donne des fessées, moi !

Et, incontinent, retournée prestement, me voici les fesses d’abord saisies par ses larges mains et tripotées un bon moment. Puis, des claques m’arrivent, bien appliquées qui, moi, me surprennent bien un peu, car je les trouve cinglantes, à la vérité, et plus que je ne l’aurais crû ; mais, j’ai vu Maggie prendre si bien l’aventure que je ne puis que faire comme elle. Mais, par exemple, moi, cela me fait gigoter fameusement… Aussi, j’entends des éclats de rire, des éclats de rire, ceux de Maggie, aigus, et ceux de sa tante, sonores et larges. Et sa voix chaude me stimule, sa voix grasse si joyeuse où se révèle une heureuse nature qui ne songe pas plus à cacher l’intense plaisir qu’elle éprouve que la passion qui l’emporte :

— Ce qu’elle gigote… cette petite… ce qu’elle gigote !… Oui, ma petite… t’as raison… c’est comme ça… que les petites filles… devraient toutes… gigoter… J’t’en donnerai… des fessées… des fessées… des fessées… oui, ma petite… oui, je te ferai… gigoter… gigoter…

J’en ai les fesses pourpres, quand elle s’arrête pour me les faire regarder dans l’armoire à glace…

Alors, elle nous embrasse et nous couche, toutes deux. Après des baisers qui sur nos joues claquent autant que claquait sa main sur nos fesses, elle nous laisse aux bras l’une de l’autre, riant comme deux innocentes. Oui,