Aller au contenu

Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/234

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
226
BRASSÉE DE FAITS

pour le moment, enfantinement tranquille et ridicule de quiétude, reposait impoliment calme, sous les yeux de la belle fille, sans avoir même la palpitation qu’aurait, en pareil cas, un petit oiseau surpris au nid, sans plumes encore.

Je me rappellerai toute ma vie ces minutes où, m’apparaissait transfigurée de joie sensuelle, la face luisante, et colorée, au modelé puissant, de la hardie gaillarde ses yeux plissés, sa bouche entrouverte exprimant mieux qu’avec des mots ce que, son but atteint, il lui restait quand même de convoitise.

Car maintenant, elle me retournait, sur l’autre face. À moi, il ne déplaisait pas d’être manié ainsi par cette maîtresse femme. Je le répète, la force, c’était la seule chose que j’eusse remarquée chez elle. J’aimais qu’en ce moment elle en fît preuve avec moi et qu’elle agît comme si j’étais son jouet, son bien, son bébé !

De même qu’elle m’avait dénudé par-devant, je sentais que dans un but pareil, elle rabattait ma culotte, tirant sur le pan d’arrière de ma chemise qui, plus long que celui d’avant, restait engagé entre mes cuisses. Une fois tiré, elle le relevait largement et, autour de ma taille, je percevais que ses doigts le poussaient sous ma veste courte.

Et cette culotte, déjà abaissée, elle l’abaissait encore. Aux jarrets, pour le moins. Oh ! quel besoin elle éprouvait de bien les voir mes fesses ! Maintenant, sous ses yeux, je m’étalais, nu, des épaules aux mollets. Mon derrière que, pour le claquer, aucune femme autre