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Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/74

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BRASSÉE DE FAITS

Et voilà.

Car, vous l’avez deviné, n’est-ce pas ? et depuis longtemps, de quoi il retournait chez la soi-disant amie de Mary ?

Non ? Allons, ne me faites pas marcher. Vous êtes trop dessalé.

Moi, je n’étais qu’une bécasse, alors. Mais, à mon troisième samedi, j’avais deviné le flambart.

Parbleu, ce n’était pas difficile de deviner de quoi il s’agissait, et à la troisième séance, je pourrais même dire au milieu de la deuxième, j’avais éventé le mystère.

Dame, encore et toujours ce choix de la même place sur le divan pour nos groupes de fessées et les ébats des pardons qui suivaient, et en plein sous le réflecteur, c’est cela surtout qui me mit sur le chemin de la vérité, que, vite, je découvris.

Mais, je ne dis rien, le soir, après la seconde fois. Ce n’est qu’à la troisième que je dis carrément à Mary chez elle :

— Non, mais ? tu me prends pour une nouille, dis, maman ?

Malgré ma naïveté, quoique je fusse une vraie gosse pour tant de choses, on sait comment l’esprit vient aux filles ! Et Mary ne faisait-elle pas le nécessaire pour qu’il accourût ? à la quatrième vitesse !