Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/104

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valier. Je suis bien heureuse que mon enfant soit resté à la maison.

gorgô.

Rassure-toi, Praxinoa, ils nous ont dépassées et sont rentrés dans leurs rangs.

praxinoa.

Me voilà remise. Le cheval et le froid serpent sont ce que je crains le plus depuis mon enfance. Hâtons-nous : une foule nombreuse afflue vers nous.

gorgô.

Ô mère, viens-tu du palais ?

une vieille femme.

Oui, mes enfants.

gorgô.

Est-il aisé de passer ?

la vieille femme.

C’est en essayant que les Akhéens entrèrent dans Troia, ma très-belle enfant. C’est en essayant qu’on vient à bout de tout.