Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/116

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la gloire d’Hiérôn par delà la mer scythique, jusqu’aux lieux où régna Sémiramis qui cimentait de larges murs avec de l’asphalte ! Je suis un aède ; mais les filles de Zeus en aiment beaucoup d’autres encore. Puissent-ils vouloir chanter la Sicilienne Aréthoisa et le belliqueux Hiérôn !

Ô divines filles d’Etéokléos, qui aimes Orkhoménos la Mynienne, antique haine de Thèbes, je resterai seul si nul ne m’appelle ; mais j’irai avec mes Muses, si je suis convié, et jamais sans vous ! Car, sans les Kharites, que resterait-il aux hommes ? Que je sois toujours avec elles !