Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/39

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de pareils quand ils sacrifient à Héra, car c’est un misérable dème.

korydôn.

Et cependant, je le mène vers l’embouchure du lac, aux approches du Physkos, et vers le Méaithos, où toutes les plantes poussent abondamment, l’égipyre et la knyre et la mélisse odorante.

battos.

Hélas ! hélas ! tes vaches, ô malheureux Aigôn, vont descendre dans l’Hadès, tandis que tu rêves une fausse victoire et que la syrinx que tu avais faite se couvre de moisissure.

korydôn.

Non pas cette syrinx, par les Nymphes ! puisqu’en partant pour Pisa, il me l’a laissée en don. Et je suis un musicien d’un certain mérite, Je joue fort bien les chants de Glauka et ceux de Pyrrhos ; Krotona, la belle ville, m’applaudit, et Zakyntbos, et le Lakiniôn oriental, où le lutteur Aigôn mangea seul quatre-vingts gâteaux. Ce fut là aussi qu’il traîna par le sabot un taureau du haut de la