Page:Inchbald - Simple histoire.djvu/222

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« Attendez, lui dit-il, un autre moment pour en appeler à votre père. Dans cet état, l’œil fixé sur cet habillement, il ne pourrait vous reconnaître. Au milieu de vos frivoles amusemens, rappelez-vous plutôt son idée, pour qu’elle vous en fasse rougir ; mais ne prononcez pas son nom uniquement par dépit d’être contredite, et pour blesser le cœur du plus tendre ami que vous ayez. »

Ces derniers mots proférés d’un ton vrai et passionné, alarmèrent Sandford. Il saisit un flambeau, et prenant son ami par le bras, il l’entraîna hors de la chambre, ne cessant de lui dire : « Allons, milord, il faut vous retirer. — Il est tard. — Le jour paraît. C’est presque l’heure de se lever ; » et à force de répéter, ou plutôt de crier ces pressantes exhortations, il intercepta tout ce que milord Elmwood et les autres auraient pu vouloir dire ou entendre.

Milord fut donc forcé de sortir de la chambre, — et telle fut la conclusion de cette scène.