Page:Inscriptions de l'Orkhon déchiffrées.djvu/102

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birmis, quryɣaru tämir‿qapyɣqa tägi süläjü birmis, tabɣač qa- birmis, quryɣaru tämir‿qapyɣqa tägi süläjü birmis, tabɣač qa-

IIE9 ɣanqa ilin törüsin ały‿birmis. türk qara‿qamyɣ (1, 32) budun anča‿

ɣanqa ilin törüsin ały‿birmis. türk qara‿qamyɣ budun anča‿ 

tim's: ill»g bud"ii-M'm, il'm *mHy-q*ny? k^mka il'g q^zy^nur- tim»§: ill»g bud"n[

m^n? tirwârm's. q^y^nyy bud"n *rt»m, q*y*nym>'q*ny? nâ--q*y*nqa IIE9 ] (II, 38) qay^njyy bud"n Wm, q*y*nym q*ny? nâwqay^nqa

is'g-kûè'g birurni^n? tir--^rm's. *néa-tip t*by*ô q*y*nqa j^yy- is*g-kû6*g birûrm^n? tir-^rm^s. *ïéa-tip t*by*é>-q*y*nqa j*yy

IE10 botm>'s, (I,31; jayywbot>p iV^nii j^rHunu umduq j^na ié'km's. bunéa botmys, j»yy bolyp it^nû j*rH"nu umduq j^na ié'km's. bunôa

is'g-kuè'g birtiikg^ru s*qynm*ty, tûrk bud"n ôl"r^.jin, ur"ysyrH*jyn, is»g-kûé'g birtûkrii s*qynm*ty, tiirk bud"nyy ôl"r[

tirwârm's, joq*du b*ryr ^rm's. ôzà tiirk t»nrisi tiirk-yduq-jiri (i, so) IIE10 .... ] (II, 32) tiirk t^nrisi yduq jiri

IE11 suby *nèa-'tm's. tiirk bud"n joq bolm^zun tij'n, bud"n botôun- Suby «nèa-'tm's-'àr'nc. tiirk bud"n joq-botm^zun tij'n, bud"n bolèun

en arrière (c'est-à-dire vers l'ouest) ils firent des expéditions jus- qu'à la Porte de Fer; mais au kagan chinois ils livrèrent leur

IE9 empire et leurs institutions. Mais tout entier le menu peuple turc parla ainsi: «J'ai été un peuple ayant son propre empire; où est (maintenant) la gloire (?)*^) de mon empire? A qui gagnerai-je

(IIE9)un empire?» — ainsi disaient-ils. «J'ai été un peuple qui avait son propre kagan; où est (maintenant) mon kagan? A quel kagan vouerai-je mon travail et ma force?» — ainsi disaient-ils. En parlant ainsi ils se firent les ennemis du kagan chinois. Après qu'ils

IE10furent devenus ses ennemis, ils reprirent de nouveau l'espoir de se constituer et de s'organiser**). Mais comme tous ceux-ci ne pensaient plus**) à leur vouer leur travail et leur force, ils (c.-à d. les Chinois) dirent: «Je veux tuer le peuple turc et le rendrai sans postérité»*^),

(iiEio) et ils partirent pour les anéantir. Mais le dieu des Turcs en haut dans

IE11le ciel et les saints génies de la terre et de l'eau des Turcs *^) firent ainsi: pour que le peuple turc ne fût point anéanti, et pour qu'il