Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/114

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d'un maître plus doux, par le poids même de ce qu'il aurait accumulé et conservé. Ces laboureurs opinâtres d'aujourd'hui, ces pâtres infatigables du XVIIIe siècle ne sont pas des fainéants. « Quand l'indolence est volontaire », s'exprime avec raison notre auteur, « elle n'est pas toujours un vice. Ici elle est une ressource ». Il n'oublie pas de mentionner en connaisseur, donc en ami — ce qui est la même chose — une « activité qui s'accommode aux circonstances », une « patience sans bornes flans les maux nécessaires », une gaîté qui ne se dément pas dans la pauvreté et « les vertus domestiques qui rendent cette pauvreté heureuse », une hospitalité inimitable dans son abondance et sa délicatesse, « une politesse qui est attachée aux formes de leur langage et qui, par conséquent, durera toujours ».

Comme la religion ne représente pas ici les moyens de vivre d'une caste et les intérêts de son ambition, ni même les tendances d'un système tendant à absorber toute la vie morale des hommes, mais bien une simple «