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trouvaient un goût particulier à communiquer aux amis les mystères de la franc-maçonnerie dévoilée[1]. Tel Grec donnait une version du Memnon de Voltaire, et le Métropolite de Moldavie, Jacob Stamati, né en Transylvanie, n'hésitait pas à publier dans son imprimerie archiépiscopale de Jassy un des romans français à la mode, traduit par un anonyme, Critile et Andronius. Les mesures prises pour les écoles par Constantin Mourousi, prince de Moldavie, et par Alexandre Ypsilanti, prince de Valachie, faisaient, avant 1780 encore, une place à l'enseignement de la langue de Voltaire l'excommunié auprès du grec indispensable et du bon latin orthodoxe de l'ancienne méthode[2].

Pour se rendre compte, du reste, des progrès accomplis par l'esprit critique et révolutionnaire, il suffit de feuilleter tel recueil de

  1. Voir notre Histoire de la littérature roumaine au XVIIIe siècle, tome II, page 438 ; Histoire de la littérature roumaine au XIXe siècle, tome I, page 121 et suiv.
  2. Hurmuzaki, tome xiv, à cette date.